1er MAI 2025 — TOUS ET TOUTES DANS LA RUE !

ENSEMBLE, POUR NOS DROITS, POUR NOTRE DIGNITÉ !

 

Le 1er mai n’est pas qu’un jour férié. C’est la journée internationale de lutte des travailleuses et des travailleurs, une journée de mobilisation, de solidarité et de résistance.
Depuis 1886, où des ouvriers à Chicago ont payé de leur vie leur combat pour la journée de 8 heures, le 1er mai reste une date emblématique des luttes sociales. En France, dès 1891, à Fourmies, les manifestants tombent sous les balles pour avoir réclamé du pain, du travail et la justice.
Aujourd’hui, les conquêtes sociales sont attaquées de toutes parts :


- Pouvoir d’achat en berne,
- Précarité galopante,
- Services publics démantelés,
- Retraites et sécurité sociale menacées,
- Conditions de travail dégradées,

- Logement inaccessible,
- Harcèlement et discriminations au travail...


Pendant que les actionnaires se gavent de profits, les travailleuses et les travailleurs galèrent pour boucler les fins de mois. On nous demande toujours plus, avec moins de moyens, moins de reconnaissance, et moins de droits.
Face à l’arrogance du patronat, au mépris du gouvernement et à l’urgence sociale et climatique : rien ne changera sans nous !


Le 1er mai 2025, soyons nombreuses et nombreux dans la rue.
Parce que nous valons mieux que ça. Parce que nos luttes sont justes.
Parce que l’unité et la solidarité sont nos meilleures armes.
✊ Travailleur·euse·s du public, du privé, chômeur·euse·s, retraité·e·s, jeunes,
militant·e·s ou non : ce 1er mai, faisons entendre notre voix !

Manifestation contre la division des travailleurs... 

Le Samedi 22 mars 2025 sera une journée internationale de mobilisation pour l'élimination de la discrimination raciale, pour un autre projet de société, humaniste, solidaire et égalitaire...
 

Grève continue dans les Cliniques Les Flamboyants.


Depuis le jeudi 13 mars 2025, les salariés des Cliniques Les Flamboyants Ouest,Sud et Est sont en lutte pour obtenir des conditions de travail dignes et une reconnaissance à la hauteur de leur engagement quotidien. Face à un employeur dont le chiffre d’affaires a dépassé les 7 000 000 € et une capacité d'autofinancement de 3 000 000 € ces dernières années, les revendications des travailleurs sont légitimes et doivent être entendues !
Les revendications portées par la CGTR Santé et Action Sociale
Les salariés exigent des avancées concrètes sur plusieurs...
 

REFORME DES RETRAITES :

LA LUTTE CONTINUE ET DOIT S’AMPLIFIER POUR SON ABROGATION !

Le premier ministre a annoncé cyniquement qu’il n’est pas question de revenir sur la retraite à 64 ans, surtout en temps de renforcement de la défense nationale. La guerre passe avant tout.
Pour la CGTR c’est inacceptable ! Les promesses du « conclave » sont passées à la trappe, la trahison du gouvernement est ignoble.
La CGTR dénonce et déconstruit les mensonges de ce gouvernement sur les retraites : ....

Remerciements aux Électeurs et Analyse des Résultats des Élections 2025

Résultats des Élections 2025

Nous tenons à vous adresser nos sincères remerciements pour votre mobilisation lors des élections de la Chambre d’Agriculture 2025. Votre engagement a permis de renforcer la représentation des ouvriers agricoles et de faire entendre notre voix avec plus de poids. 

Analyse et Conséquences

🔹 CFDT reste majoritaire avec 4 sièges, mais subit une perte de -11 voix et surtout une baisse significative en pourcentage (-21,2 %), marquant un recul global.
🔹 CGTR réalise une progression spectaculaire avec +179 voix et une augmentation de +15,2 %, confirmant une mobilisation particulièrement forte dans l’Est. Elle décroche un siège supplémentaire, renforçant ainsi son rôle.
🔹 CGC reste relativement stable avec une faible variation en voix et en pourcentage.
🔹 FO fait une entrée remarquée avec +178 voix et +18,4 %, affirmant sa présence dans le paysage syndical.
🔹 CFTC enregistre une baisse significative avec -48 voix et une perte de -8,5 %, diminuant ainsi son poids dans la représentation.

Ces résultats auront des répercussions directes sur la représentativité syndicale. La CGTR, avec un siège supplémentaire, fait son retour au Conseil des Prud’hommes, renforçant sa capacité à défendre les travailleurs agricoles.

Merci pour votre confiance !

Votre soutien est essentiel pour poursuivre le combat en faveur de meilleures conditions de travail, d’une juste reconnaissance des ouvriers agricoles et de nouvelles avancées sociales. Restons solidaires et mobilisés pour l’avenir !

Fraternellement,
Jean-Yves PAYET

 

 

Communiqué de la CGT de la Réunion : En solidarité avec Mayotte et pour l’unité des travailleurs

Nous sommes ici aujourd’hui, en tant que CGT Réunion, pour réaffirmer notre solidarité totale avec les travailleurs et les populations de Mayotte. Face aux injustices sociales et aux tentatives répétées de division entre travailleurs mahorais et immigrés, nous lançons un appel urgent : l’unité des travailleurs est une nécessité, à Mayotte, à La Réunion, et partout en France.

L’unité des travailleurs : une arme contre l’exploitation
Voir la suite ...

La CGTR mobilise contre l'exploitation des travailleurs

 Ce vendredi 20 décembre 2024, la Fédération CGTR Commerce, Distribution et Services a tenu une action de grève et de mobilisation au Centre Commercial Grand Est à Sainte-Suzanne. Bien qu’une trentaine de militants aient participé à cette action, leur détermination a envoyé un message clair : les travailleurs ne resteront pas silencieux face à l’exploitation et aux inégalités.

Des revendications essentielles pour les travailleurs

Les revendications portées par la CGTR sont au cœur des combats sociaux de La Réunion :

·         Un 20 décembre férié, chômé et payé : Un droit légitime pour honorer la mémoire de l’abolition de l’esclavage.

·         Contre les ouvertures dominicales : Une opposition ferme à la destruction progressive des droits sociaux et du repos hebdomadaire.

Une mobilisation qui dénonce le système d'exploitation

 La CGTR fustige le monopole exercé par quelques grands groupes à La Réunion et les ententes tacites entre grandes surfaces pour engranger des profits astronomiques au détriment des travailleurs et des consommateurs.

« Nous disons STOP à l’esclavage moderne que subissent les salariés sous couvert de prétendues nécessités économiques. STOP aux marges exorbitantes des grandes surfaces qui enrichissent les actionnaires au prix de la précarité des travailleurs. STOP à la destruction des acquis sociaux et à la banalisation du travail dominical ! », ont rappelé les militants qui ont pris la parole.

Un symbole fort pour le 20 décembre

Si la mobilisation n’a rassemblé qu’une trentaine de militants, leur présence réaffirme que la lutte pour l’égalité sociale et les droits des travailleurs reste un combat vital. Cette action, bien qu’à petite échelle, symbolise la résistance face à un système qui favorise les profits au détriment de la dignité humaine.

Perspectives de lutte

La CGTR appelle les travailleurs et les citoyens à se mobiliser davantage. Cette journée n’est qu’un point de départ dans une lutte qui doit gagner en intensité pour contraindre les grandes surfaces et les autorités à entendre les revendications des travailleurs.

« Le combat pour un 20 décembre férié, chômé et payé ainsi que pour la dignité des travailleurs ne fait que commencer. Notre force réside dans notre unité et notre détermination », a conclu la Fédération CGTR.

La lutte des classes reste plus que jamais d’actualité dans un contexte de précarisation et d’inégalités grandissantes. L’histoire de La Réunion, marquée par l’abolition de l’esclavage, nous rappelle que les droits se conquièrent par la lutte.

A nos frères mahorais : 

Solidarité !

Solidarité des travailleurs réunionnais envers Mayotte : Une unité dans l’épreuve

Le passage récent du cyclone qui a frappé Mayotte a causé des destructions profondes, laissant les travailleurs mahorais et leurs familles dans une situation de grande précarité. Plus tragiquement encore, cette catastrophe a entraîné la perte de dizaines de vies humaines, plongeant des familles dans le deuil et l’inquiétude pour l’avenir. Dans ce contexte dramatique, la CGT Réunion exprime son soutien total aux travailleurs de Mayotte, rappelant l’importance de la solidarité entre les peuples de l’océan Indien face aux épreuves communes.

Un cyclone aux conséquences sociales et humaines alarmantes

Le cyclone a laissé de nombreuses familles sans toit, privé de ressources essentielles et perturbé le fonctionnement des infrastructures vitales, notamment les écoles, les hôpitaux et l’accès à l’eau potable. Dans ce contexte d’urgence, les travailleurs mahorais se trouvent en première ligne pour répondre aux besoins immédiats de la population, tout en faisant face à leurs propres difficultés.

Un message d’espoir et de lutte

Les travailleurs réunionnais, par leur histoire de luttes et de solidarité, comprennent l’importance d’être présents dans ces moments cruciaux. Nous tenons à dire à nos camarades mahorais que nous sommes à leurs côtés, unis dans la difficulté et dans l’espoir. Ensemble, nous surmonterons ces épreuves et continuerons à lutter pour un monde plus juste et solidaire.

Pour toute contribution ou participation aux actions de soutien, rapprochez-vous des sections locales de la CGT Réunion. Chaque geste compte, car c’est par l’action collective que nous faisons la différence.

La solidarité des travailleurs : un pilier face aux crises

La CGT Réunion réaffirme que la force du mouvement ouvrier réside dans son unité et sa capacité à se mobiliser au-delà des frontières. Face à la catastrophe, nous appelons tous les travailleurs réunionnais à manifester leur solidarité avec leurs camarades mahorais. Cet engagement peut prendre diverses formes :

  • Participer aux collectes de dons organisées par les syndicats et associations locales.
  • Soutenir les revendications des travailleurs mahorais pour une meilleure protection sociale et des conditions de vie dignes.
  • Exiger des pouvoirs publics une aide immédiate et durable pour réparer les infrastructures et assurer la sécurité des populations.

Construire une réponse collective pour l’avenir

Cette catastrophe souligne également l’urgence de mettre en place des politiques ambitieuses de prévention et de résilience face aux risques climatiques, qui affectent particulièrement les îles de notre région. Cela passe par :

  • Le renforcement des infrastructures publiques.
  • L’éducation des populations aux risques naturels.
  • L’établissement d’une solidarité régionale durable.

LA CGTR EAUX EN GRÈVE ILLIMITÉE : LA LUTTE POUR LA DIGNITÉ DES TRAVAILLEURS !

LA CGTR EAUX EN GRÈVE ILLIMITÉE : LA LUTTE POUR LA DIGNITÉ DES TRAVAILLEURS !
Face à des violations répétées des droits des salariés et à une politique managériale autoritaire, la CGTR EAUX a déposé un préavis de grève illimitée, prenant effet ce lundi 9 décembre 2024 à 7h30. Cette décision soutenue par la majorité des employés de LA CREOLE, marque une nouvelle étape dans la défense des acquis sociaux et des conditions de travail.


Une direction sourde aux revendications


Depuis l'arrivée du directeur le 04 juillet 2022, les tentatives de dialogue avec la direction de LA CREOLE, Régie Communautaire d’Eau et d’Assainissement, se heurtent à une absence de considération. Les griefs portés par la CGTR EAUX sont lourds :

- Procédure de licenciements discriminatoire, touchant notamment 2 élus syndicaux, et le Secrétaire général du Syndicat CGTR EAUX, ainsi que le DAF accusé à tort d'être proche de la CGTR EAUX.
- Non respect du protocole de fin de conflit du 04 octobre 2021.
- Non-respect des accords collectifs, avec des primes et avantages contractuels supprimés.
- Violation du Code du travail, concernant le droit aux repos quotidiens et hebdomadaires.
- Travail dissimulé par absence de rémunération des heures de travail des agents d'astreinte N2 Electromécanique depuis plus de 3 ans.
- Mépris des instances représentatives, privant les travailleurs d’une gestion équitable et transparente.
- Mépris de l'organisation Syndicale représentative avec plus de 70% des suffrages exprimés.
- NAO 2022 non clôturée malgré les engagements de la direction, NAO 2023 (documentation toujours pas remis aux organisations syndicales pour un commencement de négociation), NAO 2024 absence de convocation. 
- Budget du CSE inexistant, avec le reliquat de 2023 non versé et le budget 2024 toujours non versés.
- Remise en cause du droit de grève, un pilier fondamental des luttes sociales.

Un climat de travail intolérable


La souffrance au travail ne cesse de s’accroître, alimentée par une politique managériale jugée "autoritaire et totalitaire". Le personnel de LA CREOLE subit discriminations, inégalités, mise à l'écart, harcèlement moral sur l'ancien délégué syndical CGTR EAUX, et risques psychosociaux, ces derniers ayant même été reconnus par la direction elle-même. Ces conditions déplorables fragilisent les salariés et accentuent le mécontentement.


Le fond de commerce de LA CREOLE est devenu le mensonge, la délation en invitant les salariés à dénoncer leurs collègues de travail,


Une solidarité syndicale en marche


La CGTR EAUX appelle au soutien de l’ensemble des forces syndicales locales et du Conseil confédéral de la CGTR pour renforcer cette lutte. L’union reste essentielle face à une direction qui, selon le syndicat, cherche à affaiblir les travailleurs en divisant les rangs. "Aucun cadeau ne sera fait aux représentants de la CGTR EAUX" dixit le directeur de LA CREOLE.


La CGTR EAUX n'attend de l'employeur qu'il applique strictement les dispositions du code du travail.


Lors de l'assemblée des élus CGTR du 13 novembre 2024, la solidarité a été réaffirmée comme une arme incontournable dans cette bataille pour la dignité et le respect des droits. "Nous sommes déterminés à obtenir gain de cause et restons ouverts au dialogue pour une résolution rapide de ce conflit", indique nos camarades Octave PHILEAS, délégué syndical CGTR et François SMITH Secrétaire du CSE.


Le combat pour la justice sociale


Cette grève illimitée, bien au-delà des revendications salariales, est un cri d’alerte contre une politique qui accroît les inégalités et ignore les droits fondamentaux des travailleurs. 


La mobilisation est lancée. Dans l’unité et la détermination, les salariés de LA CREOLE montrent que rien ne se construit sans justice sociale ni respect des droits humains.


Solidarité avec la CGTR EAUX : la lutte continue !

 

Top départ des élections TPE ! Ce lundi 25 novembre marque le début des élections TPE qui auront lieu jusqu'au 9 décembre. Durant cette période, 5 millions de salarié·es des TPE (entreprises de moins de 11 salarié·es) sont appelé·es à voter.

Tous en grève 
le 05 décembre 2024

LE GOUVERNEMENT S’ATTAQUE AUX SERVICES PUBLICS, A NOTRE SANTÉ ET A NOTRE POUVOIR D’ACHAT !


EN S’ATTAQUANT FRONTALEMENT AUX SERVICES PUBLICS ET A LA SÉCURITÉ SOCIALE, L’EXÉCUTIF S’EN PREND A CEUX QUI EN ONT LE PLUS BESOIN.
TOUTES ET TOUS EN GRÈVE ET EN MANIFESTATION
LE JEUDI 5 DÉCEMBRE 2024 :


- CONTRE LA VIE CHERE ET LA PAUVRETÉ QUI SE GENERALISE ;
- POUR LA DÉFENSE DES SERVICES PUBLICS, DE LA SÉCURITÉ SOCIALE, DE L’EMPLOI ;
- POUR L’AUGMENTATION GÉNÉRALE DES SALAIRES, DES
RETRAITES ET DES MINIMAS SOCIAUX ;
- POUR L’APPLICATION DES CONVENTIONS COLLECTIVES
NATIONALES A LA RÉUNION ;
- POUR L’ABROGATION DE LA REFORME SCÉLÉRATE DES
RETRAITES ;
- POUR LA CONSTRUCTION DES LOGEMENTS ATTENDUS PAR LES FAMILLES REUNIONNAISES ;
- CONTRE LES POLITIQUES ÉCONOMIQUES TOUJOURS EN FAVEUR DES PLUS RICHES EN FAISANT PAYER LES SALARIES ET LES RETRAITES ;
- POUR UNE MEILLEURE JUSTICE FISCALE ET SOCIALE ;
- CONTRE LES MILLIARDS D’EXONERATIONS DE COTISATIONS
SOCIALES ACCORDEES AUX ENTREPRISES SANS AUCUNE
CONTREPARTIE ;
MANIFESTATION LE JEUDI 5 DECEMBRE A SAINT-DENIS !
RASSEMBLEMENT AU PETIT MARCHE A PARTIR DE 9H ET DÉFILÉ JUSQU’A LA PREFECTURE
LA SOLIDARITÉ DE TOUTE LA CGTR EST, PLUS QUE JAMAIS, NOTRE FORCE !

La grève à la centrale thermique EDF du Port : La lutte continue !

Les ouvriers et techniciens de la centrale thermique EDF du Port ont entamé un mouvement de grève le lundi 18 novembre. Ils dénoncent une direction sourde à leurs revendications légitimes.

La première revendication porte sur l’augmentation de leur prime de pénibilité. Ils estiment cette demande fondée en raison de la transformation de leur centrale, désormais alimentée en bio-industriel à la place du fuel lourd, jugé trop polluant. Cette transition a entraîné de multiples pannes à réparer ainsi que des ajustements supplémentaires sur les groupes de production. Si la direction s’est montrée satisfaite de leur engagement pour garantir la continuité énergétique, elle reste silencieuse lorsqu’il est question de reconnaître leurs efforts sur le plan financier.

La deuxième revendication concerne le renforcement des effectifs. La direction prévoit deux embauches pour 2025, mais celles-ci concernent des postes administratifs, alors que les ouvriers demandent un soutien pour les équipes techniques. Cette demande est compréhensible, car le manque de personnel dans l’usine oblige les ouvriers à enchaîner des journées de travail sans respecter les 11 heures de repos consécutives légales ni les jours de repos hebdomadaires.

Les revendications des grévistes de la centrale EDF du Port sont pleinement justifiées. Résolus à obtenir gain de cause, ils ont reconduit leur grève dès le mardi 19 novembre.

Halte aux violences sexistes et sexuelles, au travail aussi !

La CGTR appelle à participer massivement à la manifestation organisée par les collectifs
féministes le samedi 23/11 à 15h place Paul VERGES à Saint-Denis.

Après tant d’années de luttes féministes, la société française prend enfin conscience des réalités du
patriarcat. Qu’elles soient des enfants, des adolescentes, des adultes ou des femmes âgées, les
femmes subissent des violences sexistes et sexuelles tout au long de leur vie. Du sexisme «
ordinaire » au féminicide en passant par le harcèlement, ces violences forment un continuum qui
rythme et va parfois jusqu’à organiser la vie des femmes.
La CGTR doit aussi mener le combat pour endiguer ces violences.
Le lundi 25 novembre sera la journée internationale de lutte pour l’élimination des violences
contre les femmes. A La Réunion la manifestation aura lieu le samedi 23 novembre à Saint-
Denis.
Nous tirons à nouveau la sonnette d’alarme : il y a urgence à agir contre les violences sexistes et
sexuelles (VSS) partout – sans oublier les lieux de travail, où les VSS sont invisibilisées et pourtant
massives.
Dans l’univers professionnel, à quand des mesures fortes contre les VSS ? Aujourd’hui,
l’écrasante majorité des employeurs, que ce soit dans le privé ou dans le public, ne font rien
d’efficace pour prévenir les VSS, les détecter, protéger et accompagner les victimes, sanctionner les
agresseurs puis reconstruire le collectif de travail.
La tolérance complice et coupable des pouvoirs publics et des employeurs est inadmissible, nous
exigeons des actes forts et des mesures concrètes :
Sanctionner les entreprises qui n’ont pas de plan de prévention des VSS et de dispositif de
signalement/protection des victimes/sanction des auteurs ;
Imposer la sensibilisation annuelle aux VSS de l’ensemble du personnel sur les lieux de travail et
la formation des directions, des managers, des cadres avec responsabilités RH, des personnels de la
médecine du travail et des élu·es au sein des Instances représentatives du personnel ;
Octroyer aux référent·es violences et harcèlement les moyens de jouer leur rôle : bien définir
leurs prérogatives, les associer systématiquement aux enquêtes quand des faits de VSS sont
signalés, leur octroyer tout le temps de délégation nécessaire ;
Permettre aux victimes de VSS qui n’ont pas de représentant·es du personnel sur leur lieu de
travail d’être défendues et accompagnées par un syndicat face à l’employeur ;
Faire prendre en charge par l’employeur l’ensemble des frais de justice, médicaux, sanitaires et
psychologiques pour les faits de VSS subis en lien, à l’occasion ou du fait du travail (sur le lieu de
travail, que l’auteur soit un collègue, un usager, un client, un intervenant extérieur ou un sous-
traitant, ou lors des trajets) ;
Garantir aux victimes de VSS, qu’elles aient eu lieu dans le cadre du travail ou dans un cadre
conjugal ou intrafamilial, un certain nombre de droits permettant de protéger leur emploi et leur
droit au travail : interdiction du licenciement et des autres sanctions quand les VSS impactent
négativement le travail réalisé, possibilités de réaménager le temps, les horaires et l'espace de
travail, mobilité géographique, jours de congés spécifiques sans avoir à fournir de justificatifs à
l'employeur, etc.
La CGTR appelle à participer massivement à la manifestation organisée par les collectifs
féministes le samedi 23/11 à 15h place Paul VERGES à Saint-Denis.
Elle invite les syndicats et les salarié·es à se mobiliser sur leur lieu de travail pour interpeller
leur employeur et obtenir la mise en place immédiate de mesures efficaces contre les VSS

Bulletin d'information de l'ure CGTR 02 août 2023

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